Développements des pièces
Trait blanc
Bien que le Système de Londres puisse se jouer tant avec les blancs que les noirs, nous développerons principalement le trait blanc.
Par la suite, dans cette initiation, le trait noir sera développé par quelques variantes, incluant aussi la version symétrique.
Note : les chapitres suivants incluent la notation algébrique des coups dans une partie de jeu d’échecs. Plus d’informations sont disponibles dans le règlement des échecs de la FIDE (Annexe C. Notation algébrique).
La version historique
Les premiers coups de la première version du Système de Londres se déroulent comme suit :
- 1. d4 (…)
- 2. Nf3 (…)
- 3. Bf4 (…)
Cette séquence vise à obtenir un contrôle primaire du centre, à développer une pièce, et à assurer le support du pion avancé, en plus d’activer une pièce tout en contrôlant le centre noir.
Cette séquence vise à obtenir un contrôle primaire du centre, à développer une pièce, et à assurer le support du pion avancé, en plus d’activer une pièce tout en contrôlant le centre noir.
L’objectif principal de cette séquence est de renforcer le contrôle central tout en réalisant le développement des pièces. Cependant, comme évoqué précédemment, le Système de Londres repose également sur une structure de pions solide, idéalement en préparation du roque avant même de l’effectuer directement.
Il semble donc logique de poursuivre le développement de cette structure tout en préparant la mise en sécurité du Roi, comme illustré par les coups quatre, cinq et six.
- e3 (…)
- Bd3 (…)
- c3 (…)
La réponse des noirs
Il est maintenant essentiel d’analyser la réaction des noirs et de comprendre les réponses appropriées. Bien que les six premiers coups soient connus, la réponse noire pour la ligne suivante doit être claire. Comme mentionné préalablement, les quatre premiers coups (ou deux premières lignes) restent pratiquement constants. Seule la variante appelée Grünfeld offre une autre option.
Dans la variante historique du Système de Londres, deux approches (ou trois grandes défenses) se démarquent.
La défense Nimzo-Indienne : les noirs ouvrent par 1. (…) Cf6, laissant la possibilité de jouer 2. (…) e6 ou 2. (…) d5 plus tard. La structure est flexible et permet une certaine variété dans les plans noirs.
- d4 d5
- Nf3 Nf6
- Bf4 e6
La défense est-indienne : les noirs répondent par 1. (…) d5, ce qui peut conduire à une variété de sous-variantes. Cette approche peut mener à des positions plus solides et équilibrées.
Enfin, la défense Grünfeld où les noirs jouent 1. (…) Cf6 et laissent les blancs avancer leur pion *. d2-d4. La « Grünfeld » crée une structure spécifique où les noirs cherchent souvent à contre-attaquer dans le centre avec des pions et des pièces.